Travailleurs du sexe

L’industrie du sexe est vaste et comprend une variété d’activités, y compris des services d’escorte, les travailleurs du sexe de la rue, la pornographie, les danses exotiques, les massages, le travail sur internet, les animateurs de lignes téléphoniques érotiques et les services tiers de soutien (chauffeurs, gérants, barmans, etc.)

Pour certaines personnes, le travail du sexe découle d’un antécédent de pauvreté, de dépendance, de manque d’études et d’abus. Un nombre important de travailleurs du sexe sont des survivants de violence sexuelle, ce qui comprend le viol, les agressions sexuelles et les incestes. En outre, de nombreux travailleurs du sexe ont fait partie du système de protection de l’enfance (adoption, familles d’accueil, détention juvénile) dans leur jeunesse ou leur enfance.

Pour certaines personnes, toutefois, le fait de devenir un travailleur du sexe était un acte et un choix conscients et éclairés; c’est particulièrement vrai pour les personnes qui travaillent à des niveaux élevés, notamment dans la danse exotique, la pornographie et les services d’escorte privée.

Le travail du sexe et donc les travailleurs du sexe sont souvent victimisés et marginalisés. La violence contre les travailleurs du sexe est continue, et pour les femmes qui travaillent dans la rue, la peur de l’enlèvement, du viol, de l’agression physique, du vol et du harcèlement est constante. Malgré le fait que le travail du sexe soit en général autorisé au Canada, la moralisation du travail du sexe, en particulier le travail des femmes, pose souvent des problèmes et engendre des arrestations et du harcèlement. Les entreprises et les quartiers pourraient protester en cas de visibilité du travail du sexe dans leur environnement, ce qui peut amener la police à réaliser des ratissages.

Certaines personnes itinérantes se tournent vers le travail du sexe comme façon de rester en vie ou d’obtenir les biens de première nécessité. Appelée « sexe de survie », cette activité consiste en échange de sexe pour de l’argent, de la nourriture, des vêtements, un abri ou un endroit où dormir. Cela est particulièrement courant chez les jeunes femmes de la rue, mais également chez les hommes, les femmes et les personnes transgenres de tous les âges.

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