Programmes pour femmes

Les expériences vécues des femmes en matière de violence et leur vulnérabilité accrue à l’abus une fois qu’elles deviennent malades, doivent être prises en considération de façon routinière au cours de tout traitement de problème de santé mentale qu’elles reçoivent. Les praticiens et les chercheurs ont remarqué que les femmes qui ont reçu le diagnostic d’un état frontière de trouble de la personnalité, qui souffrent d’une toxicomanie concomitante, d’une maladie mentale ou d’une déficience développementale, ainsi que les femmes incarcérées ou qui proviennent des populations autochtones, immigrantes ou de réfugiés, ont particulièrement besoin de services qui mettent l’accent sur les problèmes de violence.

Les recherches montrent que les femmes sans abri, âgées entre 18 à 44 ans, ont dix fois plus de chances de mourir que les autres femmes. Afin d’être efficaces et de réussir à prévenir les décès, les soins de santé des femmes sans abri en dessous de 45 ans devraient inclure des programmes qui abordent les problèmes de toxicomanie, les infections à VIH et les soins de santé mentale. Des interventions efficaces devraient comprendre des services communautaires (où des médecins travaillent auprès d’équipes multidisciplinaires) et des programmes de soins de relève pour les sans-abri qui quittent les hôpitaux mais qui ont toujours besoin de soins médicaux. Il faut également d’avantage de logements abordables, y compris des logements avec services de soutien, pour les personnes touchées de maladies mentales.