Emploi de drogues par voie intraveineuse

Les méfaits associés à l’injection de substances illicites sont un problème pour tous les Canadiens mais surtout pour les personnes vulnérables et marginalisées. Les Canadiens qui ont connu la victimisation, la pauvreté, une famille dysfonctionnelle (consommation de substances par les membres de la famille), un faible niveau de scolarisation, le chômage et le manque d’accès aux services de santé appropriés, sont plus susceptibles de souffrir des méfaits de la consommation de drogues. On estime que jusqu’à 125 000 Canadiens s’injectent de la cocaïne, de l’héroïne ou des stéroïdes. La consommation de drogue par injection peut entraîner la mort par surdose, des complications causées par le VIH, l’hépatite ou d’autres agents pathogènes transmissibles, et le suicide, entre autres.

Il y a des traitements pragmatiques et des approches de réadaptation qui n’encouragent ni ne condamnent la consommation de substances. Ils concentrent leurs efforts sur la réduction des méfaits. Ces mesures de réduction des méfaits comprennent les programmes d’échange de seringues, les traitements de maintien à la méthadone et autres options avec médicaments. De plus, les programmes de proximité, d’éducation et de coopération entre les responsables de la santé et de l’application de la loi aident les personnes qui consomment des drogues à avoir accès aux services sociaux et de santé. De telles mesures sont relativement nouvelles au Canada. Ailleurs, on remarque que les initiatives de réduction des méfaits ont réduit le partage des seringues et autres accessoires de consommation de drogues, la transmission d’infections, les décès par surdose et le crime.