Économie informelle

L’économie informelle est composée d’activités économiques parallèles au marché du travail formel. Plus communément, comparé au marché du travail formel, le marché du travail informel sera désigné d’«illégal», de «non-marchand» et de «non payé». L’économie informelle, ou parallèle, peut aussi être décrite comme une économie «clandestine» ou «criminelle». De façon générale, le marché du travail informel désigne la production, distribution et consommation de biens et services qui ne sont pas pris en compte par l’économie formelle.

Les activités économiques informelles peuvent comprendre l’exécution de menus travaux ou la fourniture de services qui sont payés en argent liquide, tels des travaux de rénovation résidentielle, de réparation automobile, etc. Ces activités informelles peuvent être considérées quasi-légales, car le travail même est estimé «légitime». Cependant, puisqu’il s’agit d’un travail non réglementé et qu’aucune taxe est payée, on juge qu’il ne fait pas partie du marché du travail formel. D’autres activités économiques informelles, telles le crime et le trafic de drogues, sont considérées moins légitimes ou «criminelles». Au Canada, les activités économiques informelles qui sont directement liées à l’itinérance incluent le commerce du sexe, la mendicité et le «squeegeeing».

Des recherches clés menées au Canada (Hagan & McCarthy) ont montré que les sans-abri participent à l’économie informelle, non pas parce qu’ils sont des criminels intrinsèques, mais plutôt parce que l’itinérance les isole du marché du travail régulier et les force à trouver d’autres solutions pour se faire de l’argent. Un des avantages de participer à l’économie informelle est que cela permet aux sans-abri d’avoir du liquide en main quotidiennement afin de satisfaire à leurs besoins immédiats, tels acheter de la nourriture.