Étude de cas : Prince George

Une analyse des campements au Canada axée sur les droits de la personne

En mai  2021, la Ville de Prince George, dans le nord de la Colombie-Britannique, a adopté une attitude punitive à l’égard de la présence d’une population de la rue ou sans hébergement qui est majoritairement autochtone. Il s’agissait d’un plan pour promulguer un règlement sur « la sécurité dans les rues » et d’une résolution du conseil visant à demander une injonction pour fermer deux campements de sans-abris. Il s’en est suivi une bataille juridique acharnée sur les droits des personnes itinérantes, pour la plupart autochtones, à utiliser l’espace public comme lieu d’hébergement. L’étude de cas commence par résumer le caractère unique de Prince George, une ville déstabilisée par une crise du logement et de drogues empoisonnées – des circonstances particulièrement néfastes pour les peuples autochtones. Elle examine ensuite la contestation juridique qui a eu lieu, en accordant une attention particulière aux récits contradictoires de la Ville et des résidents du campement, ainsi qu’aux logiques et qualités précises des preuves avancées par la Ville. Le rapport examine une question centrale à laquelle les tribunaux sont confrontés lorsqu’ils statuent sur les droits des résidents des campements : qu’entend-on par « refuge accessible »? Il conclut par quelques observations générales sur la nature des violations des droits de la personne à Prince George. 

Notons qu’il s’agit d’un document qui a été réalisé dans le cadre d’un projet de recherche de mise en commun des connaissances à travers le Canada qui a été financé par le Bureau de la défenseure fédérale du logement afin d’enrichir les réflexions sur la réalité des personnes qui habitent les campements. Pour lire les autres rapports de la série, cliquez ici.

Date de publication: 
2022
Nouvel emplacement: 
Prince George, BC