Étude de cas : Montréal, Sherbrooke, et Gatineau

Une analyse des campements au Canada axée sur les droits de la personne

Les campements abritant un seul ou plusieurs abris ont toujours existé au Québec. Toutefois, depuis les deux dernières années, ceux-ci sont devenus plus visibles et donc plus préoccupants. Devant cette augmentation de personnes qui utilisent l’espace public comme lieu d’habitation, ce document présente l’évolution de la situation des campements entre le 1er mars 2020 et début janvier 2022, à partir d’une revue des médias au Québec. Plus spécifiquement, il aborde la situation des campements à Montréal ainsi que ceux du pont Joffre à Sherbrooke et du ruisseau de la Brasserie à Gatineau. Quelles que soient les villes, les personnes qui habitent dans des campements s’organisent, et la force du groupe leur permet de se protéger et ainsi de se soutenir en cas de besoin. Toutefois, les réactions municipales et gouvernementales les empêchent de s’unir pour trouver des réponses à leurs besoins. Dès que les personnes en situation d’itinérance deviennent visibles et que le nombre d’installations devient dérangeant et plus difficile à démanteler, les autorités réagissent rapidement pour mettre fin à leur solidarité. Il s’agit d’une approche qui vient nuire à la réponse d’urgence aux personnes qui n’ont pas recours aux refuges. 

Notons qu’il s’agit d’un document qui a été réalisé dans le cadre d’un projet de recherche de mise en commun des connaissances à travers le Canada qui a été financé par le Bureau de la défenseure fédérale du logement afin d’enrichir les réflexions sur la réalité des personnes qui habitent les campements. Pour lire les autres rapports de la série, cliquez ici.

Date de publication: 
2022
Nouvel emplacement: 
Montréal, Sherbrooke et Gatineau, QC