Trauma et victimisation

De nombreuses études indiquent que les sans-abri souffrent d’un niveau élevé de violence et de victimisation. Les sans-abri sont plus souvent victimes de violence que les personnes qui ont un domicile. Dans les recherches, de nombreux sans-abri quelque soit leur âge ou leur sexe, signalent avoir été victimes d’agression physique (quelques fois par la police), d’agression sexuelle, de harcèlement sexuel ou de viol. Les personnes qui dorment à l’extérieur sont particulièrement vulnérables.

La plupart des victimes sans abri préfèrent ne pas signaler le crime à la police pour un certain nombre de raisons. Ils ne sont pas satisfaits de la réaction de la police (inefficace ou manque d’intérêt), ils ne font pas confiance à la police et ne sont pas en mesure de se plaindre des mauvais traitements, ou ils ont peur de vengeance pour avoir parlé. Les violations du code de la rue peuvent se traduire par des actes de vengeance de la part des autres sans-abri, des trafiquants de drogues ou des souteneurs.

Les personnes sans abri manquent ?, sont exposés aux criminels et se trouvent dans l’impossibilité d’éviter les lieux dangereux. Tous ces facteurs augmentent leur vulnérabilité aux crimes tels les agressions, le vol qualifié, le vol, le vandalisme et l’agression sexuelle. À leur tour, les sans-abri s’adaptent et survivent en commettant d’autres crimes comme le port d’armes ou la vengeance d’autres criminels, puisque les relations avec les autorités sont généralement tendues.