Stratégies de mobilité chez les individus urbains sans-abri des Premières Nations

De quoi traite cette recherche?

La population des sans-abri et en général très mobile. Les sansabri peuvent voyager souvent ou parcourir de grandes distances pour se procurer des ressources matérielles, avoir accès à des services et entretenir des relations personnelles. Pour les membres des Premières Nations sans abri, ces déplacements incluent souvent une visite à une réserve où ils ont vécu auparavant. Une personne des Premières Nations peut décider de retourner à la réserve après avoir vécu en ville pour beaucoup de raisons, et peut décider de quitter la réserve pour tout autant de raisons. Ces décisions sont surtout basées sur un équilibrage des besoins en matière de ressources, de relations, de sécurité et de bien-être émotionnel.

En raison des effets dévastateurs de longue durée de l’assimilation forcée et des écoles résidentielles, les réserves des Premières Nations au Canada présentent des hauts taux de pauvreté, de chômage et de disruption sociale. Cette étude révèle cependant que les réserves sont perçues comme des «filets de sécurité» sociaux et économiques par les membres des Premières Nations qui n’ont pas de logement ou de revenu stables.

Date de publication: 
2011
Editeur: 
Le Rond-Point de l'itinérance
Nouvel emplacement: 
Prince Albert, SK, Canada