L’itinérance est un problème croissant dans les centres urbains, et les Autochtones sont surreprésentés au sein de la population des sans-abri au Canada. Les jeunes représentent le groupe le plus vulnérable parmi cette population, et courent le risque d’être recrutés par des gangs, et d’être prostitués et exploités. La violence physique et mentale en milieu familial est souvent la raison pour laquelle les jeunes quittent la maison et finissent dans la rue, où leur victimisation se poursuit. En l’absence de modèles de rôle positifs, les jeunes de la rue se réfugient souvent dans l’alcool et dans les drogues pour pouvoir supporter les expériences négatives qu’ils vivent. La recherche a montré que les jeunes de la rue bénéficient des interventions conçues pour améliorer leurs habiletés d’adaptation.